Nous avons découvert tout au long de ce travail que la reine des prés est une plante médicinale utilisée depuis très longtemps et qui regorge de propriétés thérapeutiques. Pourtant, c’est une plante tout à fait commune qui se rencontre dans des milieux humides et qui pourrait également pousser dans notre jardin. C’est aussi un végétal chlorophyllien qui se développe grâce à la photosynthèse et à la respiration. Son métabolisme lui permet de créer de multiples principes actifs tel que l’acide salicylique qui défend la plante face aux bactéries et champignons indésirables.

Nous avons remarqué que l’acide salicylique contenu dans la plante possède une formule chimique de base semblable à celle du principe actif du célèbre médicament : l’aspirine.  Nous avons donc essayé de l'extraire en réalisant une expérience qui a prouvé la présence d’acide salicylique au sein de la plante. La synthèse de l’aspirine est réalisée par acétylation de l’acide salicylique.

Bien que les principes actifs de la reine des prés et de l’aspirine soient presque semblables, ce ne sont pas des remèdes équivalents. La reine des prés contient beaucoup de propriétés thérapeutiques autre que celles de l’acide salicylique et sa substance visqueuse adoucit les effets néfastes sur l’estomac contrairement à l’aspirine.

Pour finir, nous avons prouvé que l’aspirine peut être pris sous différentes formes afin de convenir à chacun d’entre nous, tandis que la reine des prés ne s’utilise quasiment qu’en infusion. Malgré tout, l’aspirine est un médicament qui ne soigne pas, il dissimule la douleur en empêchant la synthèse des prostaglandines dans le corps. Même si les bienfaits de ce médicament sont reconnus, les risques d'ulcères ne sont pas à négliger.

D’ailleurs, si le fameux médicament devait repasser toutes les autorisations de mise sur le marché, il ne l’obtiendrait pas. En effet, les risques sont trop importants et les résultats indiquent qu’il est préférable de prescrire ce remède devenu substituable par le paracétamol ou l’ibuprofène.